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Latling: 12th International Colloquium on Latin Linguistics
Alma Mater Studiorum, Università di Bologna
Bologna, Italy
June 9–14, 2003


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Bernard BORTOLUSSI, Université de Paris X

Les relatives longues en latin Contraintes d'emploi

On appelle relative longue (ou relative de second degré, relative imbriquée, entrelacs relatifs) la construction illustrée par:
Quem esse negas, eundem esse dicis Cic., Tusc.1,12
Le pronom relatif remplit une fonction non dans la proposition qu'il introduit, mais dans une proposition enchâssée dans cette dernière. On sait que cette construction est bien attestée dans de nombreuses langues, et en particulier en français, mais elle s'accompagne généralement de certaines contraintes, notamment sur la nature du verbe régissant et de la proposition enchâssée. En revanche, suivant les observations de Chr. Touratier (1980 : 393 sqq) et M. Lavency (1998 : 90sqq), les relatives longues se rencontrent en latin avec n'importe quel type de subordonnée.
Je voudrais reprendre cette question pour examiner s'il existe des contraintes dans l'emploi de ces relatives. Seront notamment examinées la nature des propositions concernées par cet enchâssement et la fonction du relatif. L'étude retrouvera le problème du relatif de liaison: observe-t-on des différences de comportement au regard de l'imbrication?




Most recent modifications: February 18, 2003 – latling@classics.unibo.it
Source: Dipartimento di Filologia Classica e Medioevale
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